| Historique | Le duc était lieutenant de Louveterie et chassait en forêt de Villefermoy ; il continuait encore en 1866, âgé de 80 ans.
Le vicomte des Roys fut associé de 1848 à 1855. Le duc de Doudeauville arrivait au rendez-vous, les fontes de sa selle bourrées de couples en rubans de couleurs, de bonbons et de monnaie qu’il distribuait à la foule, qui l’accueillait aux cris de « Vive Monsieur le Duc », puis il complimentait chaque dame d’un mot gracieux et faisait découpler.
Chaque chien avait un collier garni de grelots ; 20 postillons au galop augmentaient un tintamarre qui retentissait dans toute la forêt, et de tous côtés, passaient les chiens chassant l’un un lapin, les autres un lièvre ou un chevreuil. Tout le gibier était en émoi, effrayé par les grelots, les trompes, les cris des paysans, les coups de fusils des gardes. L’ancien ministre de Charles X, dans le ravissement, galopait d’un carrefour à l’autre, ne rencontrant jamais une dame sans la saluer avec respect.
Plusieurs années, il chassa avec cette fantaisie. Il ne lui arriva que trois fois de sonner l’hallali, et encore, sur des animaux blessés. |
