Vènerie royale de Marie de Médicis

(1610 - 1631)

Maître(s) d'équipage Hercule de Rohan, duc de Montbazon (1610 - 1631)
TerritoiresForêt de Saint-Germain-en-Laye, Forêt de Fontainebleau, Forêt de Rambouillet, Forêt de Chantilly
Historique

Après la mort d'Henri IV, la reine Marie de Médicis – qui avait suivi avec zèle les chasses de son mari – conserve les effectifs des équipages royaux. Selon les chroniqueurs, comme sa tante Catherine, elle entretient une vive passion pour la vènerie et chasse pendant toute la minorité de Louis XIII. D'après le comte de Chabot, Marie chassait à cheval, suivie de nombreuses dames de cour et escortée par plusieurs centaines de gentilshommes.

 

Véritable « Autre Diane », selon les mots du poète Claude Gauchet, Marie de Médicis se voit dédicacer par Guillaume du Sable l'ouvrage La Muse chasseresse, paru en 1611. Ce récit, en vers, fait l'éloge de la régente et de son goût pour la chasse. Par ailleurs, la reine, encourageant les arts, fait venir en France le peintre Rubens en 1621. Ce dernier est l'auteur de nombreuses scènes de chasse, dont une fameuse représentation d'un ferme de sanglier.

 

Chasse de Marie de Médicis - Gravure - Illustration tirée de l'ouvrage La Chasse à travers les Âges - Comte de Chabot (1898) - A. Savaète (Paris) - Bn

Illustration tirée de l'ouvrage La Chasse à travers les Âges - Comte de Chabot (1898) - A. Savaète (Paris) - BnF (Gallica)

 

La reine chassa jusqu'à son exil. Si l'on s'en tient aux descriptions de l'équipage principal d'Henri IV, celui de la reine Marie était doté d'une dizaine de lieutenants, de plus de 120 gentilshommes, de près de 50 valets de chiens, d'un boulanger, d'un chirurgien, d'un apothicaire... Hercule de Rohan, intime d'Henri IV, blessé lors de l’assassinat de celui-ci, demeure Grand veneur de la Vènerie de Marie de Médicis.

Race(s) de chiens Bâtard
Blanc du Roy
Chenil Château de Fontainebleau 77300 Fontainebleau
CerfChevreuilSanglierRenardLoup