| Historique | M. Morel, louvetier pour les arrondissements de Mézières et de Rocroi, a commencé par un équipage de lièvre qu’il abandonna en 1901 pour montrer un vautrait, d’abord avec des mâtins puis trente superbes fox-hounds qu’il avait ramenés d’Angleterre.
Les piqueux avaient une petite trompette et, sur la selle, un étui contenant une lance dont le manche en bronze d’aluminium se composait de plusieurs parties se repliant les unes dans les autres. Les chevaux étaient de pur-sang ou très près du sang.
Quand les sangliers disparurent, l’équipage attaqua des renards. En 1911, des bâtards remplacèrent les fox-hounds, la tenue devint rouge et l’équipage attaqua des cerfs en forêts d’Estrémont et de Signy, le chenil étant à La Vénerie, à Signy-l’Abbaye.
En 1921, M. Morel partit pour le Bourbonnais où il remonta un équipage pour chasser le renard, puis le cerf, avec des fox-hounds, en forêt de Tronçais. Les cerfs devenant rares, pour les laisser se reproduire, M. Morel mit ses chiens dans la voie du sanglier. Ceux-ci au nombre de soixante-dix, furent achetés chez les Ducs de Rutland et de Beaufort. Le bouton et la tenue restèrent ceux de « Ardennais Pique de Près », mais avec la devise « Augy Piqu’Hardy ». L’équipage mit bas en 1932. |
