Equipage puis Vautrait du Prince de Joinville

Dans la voie du daim en 1845, l’équipage s’appelait « Equipage de Saint-Cloud », vendu en 1848. Le Prince de Joinville, veneur intrépide, tenait beaucoup à ses chiens et faisait promptement servir les sangliers à la carabine. Tous ses chevaux de vènerie étaient sous poil bai-brun.

Au retour d'exil du prince de Joinville, le piqueur de l'équipage était Pauron, né en 1851, à Perroy, dans la Nièvre, d'un père garde-chasse. Il fut ensuite piqueur à Cheverny. Les recherches de Louis-Gaspard Siclon donnent ensuite comme personnel de vènerie : Ernest Lavoisier (piqueur, né à Fleurines dans l'Oise, 29 ans) en 1876, assisté de Léon Fréquelin (valet de chiens, né à Arc-en-Barrois, 24 ans) ; François-Victor Carbillet (piqueur, 29 ans) en 1881, assisté de Charles Fréquelin (né à Arc-en-Barrois) ; Victor Carbillet (piqueur) en 1886.

A partir de 1889, les chasses de Chantilly n’étaient plus que des chasses d’entraînement. Il découplait dans des bois de l’Oise : Nanteuil, Mello… A sa mort, en 1897, la meute fut vendue à Jules du Souzy, car le fils du Prince de Joinville, le duc de Penthièvre, n’appréciait pas la chasse à courre.

Hallali au Vautrait du prince de Joinville par Charles-Olivier De Penne - Don de A.-P. Baudesson à la Société de Vènerie