Vautrait de Mesnes

En 1878, René Raoul-Duval reprit le Vautrait de Montrésor à M. Branicki, les chiens restant au chenil de Montrésor (Indre-et-Loire). M. Raoul-Duval qui chassa avec ce vautrait, en le transformant à partir de 1890, resta associé jusqu’en 1903. Vers 1900, Mister Barton, anglais, met ce vautrait sur un pied plus important, chassant avec succès, dans toute la contrée. Le nom fut alors changé en Vautrait de Mesnes, à partir de 1901. En 1906, M. de La Roche-Aymon devint associé. Il devait être tué pendant la guerre, en mars 1918.

Les bâtards, métissés de loup, avaient été ainsi obtenus : le comte de Pully avait un métis, à pelage de loup, fils d’un loup et d’une chienne harrier. Mr. Barton donna un loup à chienne bâtarde : il en eut cinq hybrides à oreilles droites et pelage gris fauve et cinq tricolores à oreilles tombantes. Il racheta en Charente, un loup apprivoisé et continua les croisements avec des lices bâtardes ou anglaises.

Dès la deuxième génération ces chiens devinrent excellents pour la chasse ; ils tenaient du loup des yeux très perçants, le pied anguleux et parfois, ils marchaient à l’amble, mesurant 24 à 26 pouces et étaient très résistants. En 13 saisons, l’équipage prit 495 sangliers. En 1904, M. Barton acheta les 100 fox-hounds du Vautrait d’Houville. Cet équipage continua à s’appeler Vautrait de Montrésor jusqu’en 1901 dans les annuaires de vènerie. Les chiens étaient marqués avec des numéros sur le flanc gauche afin de faciliter leur identification.

Autres noms usuels : Vautrait de Montrésor, Vautrait Barton.