Rallie Pindères

Un équipage existait avant la Révolution au château de Lacaze. L'équipage fut refondé en 1838 par Ferdinand, le père de Maxime et Fernand, avec des briquets bleus de Gascogne, croisés ultérieurement de gascons saintongeois, pour chasser le loup et le lièvre jusqu'à la disparition du loup en 1870. Il prit cent lièvres en 1868-1869. En 1875, les briquets furent remplacés par des griffons de la Côte d'Or, qui s'acclimatèrent mal. En 1884, on reprit la race des gascons saintongeois ; ces chiens prenaient 40 lièvres par an.

En 1920, l'équipage, remonté, demeure excellent, mais vers 1930, l'excès de consanguinité donne des chiens délicats, les maîtres ayant voulu maintenir la race sans aucun apport de sang étranger. L'équipage chassait toute la saison avec l'Equipage de Virelade, prenant 30 lièvres et quelques chevreuils en fin de saison, dirigé par MM. Henri de Lacaze et Franck d'Artenset. En 1930, les derniers chiens de Virelade sont amenés au Rallie Pindères. M. Henri de Lacaze est l'auteur de ses mémoires Propos de chasse dans les Landes de Gascogne.

De singuliers usages étaient pratiqués au Rallye (ou Rallie) Pindères. Jamais on ne faisait deux fois les honneurs à la même personne. Lorsque l'animal de chasse ne s'était pas bien défendu, on ne faisait pas les honneurs. Lors des chasses d'entraînement, on ne faisait pas de curée et le lièvre était donné aux paysans voisins. Au moment de sonner Les Honneurs, lors de la curée, même les maîtres se découvraient.

Autre nom usuel : Equipage de Lacaze.