Vènerie royale de Louis XIII
(1610 - 1643)
Maître(s) d'équipage | Hercule de Rohan, duc de Montbazon (1610 - 1643) |
Territoires | Forêt de Saint-Germain-en-Laye, Forêt de Chantilly, Forêt de Versailles |
Historique | Tout jeune déjà, le dauphin Louis suit les chasses d'Henri IV et de Marie de Médicis, à Fontainebleau, depuis un carrosse. Une fois roi et au pouvoir, Louis XIII fait montre d'une grande science de la chasse – à défaut de manifester le même entrain que son père lors des laisser-courre. Avec son équipage royal, il privilégie le courre du loup dans un souci de destruction de l'animal et de protection des élevages des paysans.
XVIIe siècle - Gravure - Illustration tirée de l'ouvrage La Chasse à travers les Âges - Comte de Chabot (1898) - A. Savaète (Paris) - BnF (Gallica)
La mort brutale d'Henri IV n'empêche pas le maintien des effectifs élevés du personnel de la vènerie royale : cela permet à Louis XIII de disposer d'une meute de cent-cinquante chiens courants mais aussi de mâtins qu'il fait donner lors des fermes de sangliers et des chasses aux loups. Pour servir les chiens, le roi peut compter sur huit lieutenants, une quarantaine de gentilshommes et une cinquantaine de valets dont quatre chassent à cheval. A ce grand équipage, il faut ajouter une meute uniquement composée de chiens blancs du roy (destinée au courre du cerf), un grand équipage chargé de la destruction du loup et deux petits équipages pour prendre des renards et des lièvres.
Malgré sa grande connaissance de la vènerie, il semble que Louis XIII lui préfère la fauconnerie qu'il aime pratiquer avec ses principaux favoris. |
Race(s) de chiens | Bâtard |
Mâtin | |
Blanc du Roy | |
Chenils | Château de Saint-Germain 78100 Saint-Germain-en-Laye |
Château de Chantilly 60500 Chantilly (1632 - 1643) | |
Ancien château de Versailles 78000 Versailles |